Avant que Lil TJay ne devienne la coqueluche d'Internet avec des livraisons délectables et des flux de données se chiffrant à plusieurs millions, il n'était qu'un enfant du Bronx qui aimait autant les mesures de Jay-Z que les chansons de Justin Bieber. Les artistes préférés de sa mère (Usher, Michael Jackson) lui ont appris la mélodie. Aujourd'hui, cette mélodie est le don de ce jeune homme de 17 ans et le catalyseur de sa célébrité hip-hop embryonnaire. Écouter les premiers succès de ce débutant en rimes, c'est faire l'expérience de flows aquatiques et d'accroches austères aussi addictifs que la page de découverte d'Instagram. Une écoute plus attentive permet de découvrir la biographie d'un enfant qui a survécu aux péchés des adultes et à leurs conséquences avant même d'être en âge de conduire. Élevé dans un quartier de New York saturé par la culture des gangs et dépourvu de positivité, Lil TJay a fini par se mériter une année d'incarcération. Une fois libéré, il s'est engagé à trouver des voies légales pour réaliser ses rêves musicaux. Le studio sera son salut et son destin. Son premier enregistrement a donné naissance à « Resume », un titre sans cœur mais accrocheur. Peu après, l'inflammable « Brothers » lui vaut son premier succès sur Internet. L'accroche contagieuse et l'harmonie sophistiquée ont séduit les oreilles et les yeux de plus de 27 millions de spectateurs sur YouTube. La suite, « None of your Love », a démontré l'étendue de la palette artistique de TJay en nageant dans des eaux R&B plus profondes pour exprimer l'amour d'un Pitbull pour un chiot. C'est comme si Jackson 5 MJ et Future s'étaient retrouvés dans un univers alternatif.
